21 décembre 2008

CHRISTMAS


Ce beau tableau du peintre "Darrell Bush",sans doute mon peintre préféré à l'heure actuelle.
Je vous conseille d'aller voir quelques unes de ses oeuvres sur son site http://www.darrellbushart.com/ (mon tableau préféré est sur la page d'accueil,je l'adore!)
Bref j'ai choisi cette oeuvre pour vous souhaiter de bonnes fêtes à vous tous qui passer ici.Pleins de chaleur,d'amour et surtout couvrez vous bien les amis ça caille!!
FELIZ NAVIDAD!!!!!!

14 décembre 2008


Dessin que j'ai réalisé il y a quelques mois:CHEVROLET CORVETTE 59.Je n'ai pas de permis de conduire à cause de ma maladie mais je ne m'en porte pas plus mal.Au moins je ne pollue pas l'environnement mais cela ne m'empeche pas d'aimer de belles voitures comme celle-çi!
Et petite anecdocte pour Morsli!!Vaut mieux se prendre des poteaux en marchant qu'en voiture car cela fait plus mal à mon avis!!Je confirme, ça fait plus mal,j'en prends souvent en marchant...Moi aussi!

3 décembre 2008

L'ELDORADO


Amadou dit:"Tu sais maman quand je regarde le large,mon esprit s'évade: cet océan est un mur de prison.J'aime mon pays,mon village et tous ses paysages.Passant du desert à la verdure...Ô quelle est belle cette nature!

Sa maman lui répond:Mais mon fils tu sais que je t'aime,pourquoi me dis-tu cela?

Amadou:Tu vois je me suis battu dans mes cahiers comme je le pouvais pour avoir une vie meilleure pour nous tous.Je ne demandais qu'à travailler,pouvoir manger chaque jour.....Mais à ce jour rien n'y a fait,rien de tout cela, juste, encore et encore, la famine,la misère.Voir papa continuer à pêcher alors que tout ces gros bateaux nous prennent tout avec leur gros filets.J'en peux plus maman,j'en peux plus je souffre,tu souffres...Il faut que je trouve une solution,avec de l'espoir je vais y arriver à la trouver,je te le promets.

Sa maman lui dit:Oui mon chéri,je te comprends c'est dur mais tu sais nous n'avons pas d'autre choix que d'espérer que dieu nous aide.

Amadou:Mais tu sais maman,on m'a parlé de l'occident"l'eldorado où coule l'argent en abondance".Avec un peu de chance,nos vies serais meilleures j'en suis sûr!

La maman:C'est vrai mon fils,oh tu crois!

Amadou:J 'en suis sûr maman,je pourrais partir avec le petit frère comme ça on serait deux à gagner de l'argent en espérant de trouver du travail.Je pourrais t'envoyer de l'argent pour que tu puisses acheter le poisson sur le marché, puisque papa ne travaille plus.C'est décidé,moi et ptit frère nous partons..

Sa maman lui répond:Mais quand?Crois-tu que la chance est de l'autre côté?

Amadou:J'en suis sur qu'elle nous attends..J'ai trouvé un passeur que j'ai payé avec mes économies.Nous partons demain maman..Ne pleure pas,essuie tes larmes si dieu le veux nous reviendront.Allez viens là que je t'embrasse que je puisse te serrer trés fort dans mes bras.J'aurai tellement voulu rester parmi vous.Vous allez me manquer.....Le lendemain nous voilà partis moi et mon frérot Jahou....

Le coeur serré,l'estomac noué,je sens cette peur me prendre aux tripes.Je pense à papa,à maman et j'ai comme l'impression que je ne vais plus les revoir,je crois que c'est un adieu.Arrivés sur la plage,nous attendons le passeur,en attendant nous nous cachons pour ne pas nous faire voir.Voilà notre barque arrivée,d'autres personnes nous rejoignent,visages tristes,apeurés.Nous embarquons sur cette vieille barque,tous entassés les sur les autres,se faire une place est une épreuve difficile.Je m'assois en prenant la main de mon frangin,le vent nous glace le visage,l'océan est agité avec de grosses vagues.Le temps me paraît long,les secondes,les minutes sont interminables.

Jahou me dit:crois-tu que la côte est encore loin?

Amadou:Non,je ne cois pas ptit frère,accroche toi la fin est proche.

J'entends tout ces cris,ces pleurs...Soudain au loin de la lumière,un brin d'espoir vient à moi!Je crois que c'est notre eldorado Jahou,enfin!Frangin je t'invite à toucher des yeux ta nouvelle vie.Mais non ,ce sont les gardes de côte.La panique envahie notre embarcation,les bousculades se multiplient,de par la peur les personnes se jettent à l'eau,dans cet océan noir et glacé...Je prends la main de mon frangin,je la serre trés fort dans la mienne.J'ai le souffle coupé,mon frère n'est plus à mes côtés,je l'appelle,je crie.Je l'entends pleurer,je lutte pour que l'océan ne me le prenne,je m'accroche à cette vieille barque.Mes poumons se remplissent d'eau,j'en peu plus,j'ai peur,dernière parole de mon ptit Jahou qui me dit va au bout de ton rêve,vas-y dit à la famille que je les aimes fort c'est son dernier effort.

J'ai pu rejoindre la terre avec d'autres rescapés mais je ne vois pas mon frere.Juste des corps qui flottent,je ne demandais qu'à rêver rien d'autre,je culpabilise en me disant que j'ai merdé,on voulait vivre, rien d'autre, et voilà que mon frère est mort,je m'en veux.Et là je me dis que cet eldorado s'est transformé en cauchemard, aprés cela je n'ai plus d'espoir.Cet eldorado existe t-il vraiment?Sans doute que ce n'était qu'un rêve,désolé frangin,maman,papa...."

Voilà,une petite histoire que j'ai écrite mais qui est sans doute la vérité. Je voulais rendre un hommage à tous ces immigrés africains qui fuient leur pays pour seulement vivre,manger,avoir une vie meilleure et dont beaucoup ont trouvé la mort devant ce mur qu' est l'océan.

Quelques chiffres du gouvernement espagnol: 47 685 migrants africains sont arrivés sur les côtes en 2006. Il faut y ajouter les 23 151 migrants qui ont débarqué sur les îles italiennes ou à Malte au départ de la Jamahiriya arabe libyenne ou de la Tunisie.Mais combien de morts parmi eux........????

« Les moyens humains, financiers et technologiques que l’Europe des Vingt-Cinq déploie contre les flux migratoires africains sont, en fait, ceux d’une guerre en bonne et due forme entre cette puissance mondiale et de jeunes Africains ruraux et urbains sans défense, dont les droits à l’éducation, à l’information économique, au travail et à l’alimentation sont bafoués dans leurs pays d’origine sous ajustement structurel. Victimes de décisions et de choix macroéconomiques dont ils ne sont nullement responsables, ils sont chassés, traqués et humiliés lorsqu’ils tentent de chercher une issue dans l’émigration. Les morts, les blessés et les handicapés des événements sanglants de Ceuta et de Melilla, en 2005, ainsi que les milliers de corps sans vie qui échouent tous les mois sur les plages de Mauritanie, des îles Canaries, de Lampedusa ou d’ailleurs, sont autant de naufragés de l’émigration forcée et criminalisée. »

article de Aminata Traoré



2 décembre 2008

MA PTITE GRAND MERE:20 ANS

Voilà déjà 20 ans que ma chère SISSI est avec nous,disons qu'elle vit chez ma maman...Toujours bien couvé de câlins,de tendresse et d'amour,quelques petits problèmes cardiaque mais elle est toujours là et en pleine forme...

Quand je pense que moi qui est 27 ans,elle a vécue une grande partie de ma jeunesse à mes coté,j'arrive toujours pas à y croire!!Apparemment le veto nous a dit qu'il n'avait jamais vu ça de sa vie,une chienne vivre aussi longtemps.Ah qu'on les aimes nos ptits animaux,que de douceur et de compréhension de leur part.